• La « troc party » ou comment  s’équiper gratuitement

    J’ai une chance phénoménale : j’ai des supers amis.

    Je m’explique : quand je suis tombée enceinte, beaucoup de mes amis  ayant déjà des enfants en bas âges, on m’a donné, vendu à tout petits prix, prêté à très long terme,  un milliard de vêtements, accessoires, objets en tous genres relatifs à la parentalité. Je me suis retrouvée par exemple avec l’équivalent de 3 ou 4 gardes robes bébé en 1 an et un nombre incalculable d’objets en double (genre 2 transats, 2 sièges autos,  tu vois ?)… J’ai donc chaleureusement remercié les dits-amis et j’ai donné une partie du trop plein, à ma frangine, à des connaissances « enceints » eux aussi. Bref j’étais équipée au moins pour les 2 premières années de vie du cher bambin. Formidable.

    Sauf que ce petit muffle a décidé de continuer à grandir (non mais quel toupet!) et il a fallu rééquiper le dit moufflet (faites des gosses !) avec de nouveaux objets : des vêtements, chapeaux, lunettes de soleil à sa taille quoi ! Bon et comme tout parent prévoyant sur les bords qui se respecte j’ai donc fouiné en vides-greniers, sur « le bon coin » bien en avance, bref pour l’essentiel j’ai hyper bien géré (cheveux aux vents et sourire mentolé ) mais il me manquait toujours, ce fameux maillot de bain pour l’été prochain, cette paire de solaire à sa taille , ce chapeau d’été pas trop cher mais pour lequel le propriétaire ne semble pas prêt à répondre à mes mails, bref. Et puis vraiment, faire les magasins ça me g…… à tous les niveaux, trop de monde, trop de gaspillage, trop cher, pas assez écologique.

     

    Alors j’ai organisé une « troc party » spéciale enfants et mamans.

     

    ·       Mais qu’est ce qu’une troc party tu me diras ?

     

    Le principe est simple :

    Tu amènes des objets (essentiellement des fringues) que tu ne veux plus et que tu échanges contre ceux des autres participants. Pour plus de facilités j’ai instauré quelques règles :

     

    -On n’échange pas les enfants (ben non, tu vas repartir avec, désolée).

    -Les objets doivent être en bon état ou au moins réparables facilement.

    -Les objets doivent être propres.

     

    Voici quelques-uns des bidules que j’avais dans mes placards même après de (très) nombreux tris :

     

    Pour plus de convivialité j’ai prévu un petit goûter maison, des boissons. Et j’ai invité des parents d’enfants aux âges très divers.

     

    ·       Bilan pour moi : j’ai trouvé 2 chapeaux pour Chouchou pour cet été, toute une garde-robe en 8/10 ans (il a 3 ans donc j’ai de la marge mais les fringues étaient impeccables et je peux stocker/inventorier sans problème) ainsi qu' une jolie chaise en bois que j’aurais juste à poncer pour retrouver les veines du boaaaaa.  Bref  j’ai trouvé du mobilier/vêtements pas forcément attendus mais utiles pour Chouchou à l’avenir.

    Je me suis débarrassé du peignoir de bain, du bonnet, de l’écharpe ainsi que des fringues « mamans » dont je ne me servais pas.  En revanche, il me reste un ou deux trucs sur les bras que je vais donc amener à la gratuiterie la plus proche afin de boucler la boucle, que ça serve à d’autres.

     

    ·       Bilan de l’après midi : tout le monde a passé un super moment très convivial, on a bien papoté,  cela nous a permis de trier nos placards, de se débarrasser  de ce qui ne servait plus en mettant les enfants les plus grands à contributions (ils ont du trier leurs affaires). En revanche il a été assez difficile de caser une date qui mette tout le monde d’accord et il aurait été nécessaire je pense d’envoyer beaucoup plus d’invitations (une quinzaine d’invitation pour finalement 4 participantes hyper motivée mais cela limite un peu les échanges je trouve…).

     

    Voilà donc une aprèm’ sympa et conviviale, qui ne m’aura coûté qu’un poil d’organisation et qui aura permis à des gens de se retrouver, d’échanger autour de la maternité et de s’équiper sans rien dépenser pour leur marmaille et/ou eux même.

    Je suis donc tentée de dire que je vais recommencer, mais sur un autre thème : le jardinage, les vêtements adultes, les accessoires de cuisine, les bouquins… etc !

     

     

    Et toi ? Connaissais-tu le principe de la troc party ? As-tu déjà participé à une après-midi de ce genre ?

    Pin It

    votre commentaire
  • Mode éthique…..grande taille !

     

    mode éthique....grande taille!

    Je suis ce qu’on appelle poliment  une femme « ronde », je plafonne en XXL depuis une quinzaine d’année pour un certain nombre de raisons et ma foi je le vis plutôt bien. Je souhaiterais tout de même perdre un peu de poids pour prendre soin de ma santé mais je  me trouve jolie comme ça et surtout je n’ai plus beaucoup de problèmes pour m’habiller tout en respectant mes convictions et mon porte-monnaie. Voici quelques-un de mes « trucs  et adresses» pour y parvenir.

     

    1) Coudre soi-même !

     

    Ca a longtemps été mon ultime solution : coudre moi-même un certain nombre de tuniques/robes/sarouels tout simples, adaptés à mes formes et qui me permettent d’utiliser du matériel recyclé comme de vieux draps par exemple…  le site de La Bobine       (www.labobine.over-blog.com  )    propose des patrons et tutos pouvant aller pour certains jusqu’au 58 et même jusqu’au  60 !

     

    2) Quelques marques grandes tailles :

     

    Parfois je n’ai pas le temps/l’envie de coudre ou plus simplement il y a des choses que je ne fais pas bien du coup je me tourne vers quelques marques qui sont respectueuses de l’environnement et des employés. Voici mes deux chouchoutes :

     

    -Gudrün Sjoden : https://www.gudrunsjoden.com/fr  C’est une marque suédoise qui a un style très bohème  coloré, leurs modèles vont pour beaucoup jusqu’au XXL. C’est effectivement très atypique mais à y regarder de plus près, un certain nombre de pièces existent en noir, en gris, en unis et peuvent être aisément assorties donc ça fonctionne aussi quand on a une garde robe plus « classique ».

     

    mode éthique....grande taille!

    -Hempage : c’est mon Chouchou ! Pour le coup c’est une marque parfaite quand on cherche des basiques : t shirts, leggings, cardigans tuniques. Jusqu’au XXL et franchement ça taille un peu grand ! Certains modèles de mon armoire sont donc en XL parce que je préfère quand c’est près du corps… Cette marque n’a pas de boutique spécifique mais on peut aisément la retrouver dans certains catalogues comme celui de Filabio  ( www.filabio.com ).

     

    -L’épineux problèmes des sous-vêtements : alors là ça se complique je n’ai à ce jour pas trouvé LA marque qui me satisfait : Filabio propose des chaussettes et des culottes mais je n’ai pas encore essayé et la question du soutien gorge grande taille respectueux de l’environnement et « fairwear » (label garantissant des conditions de travail « humaines ») reste entière. Je n’ai rien à proposer de ce côté !

     

     

    3) Le minimalisme :

     

    Le problème de commencer une démarche éthique quand  il s’agit de sa garde robe c’est que c’est beaucoup plus cher que dans la grande distribution et qu’avec un budget qui n’est pas extensible la facture peut être salée ! Le minimalisme s’impose donc dans cette situation et avec une garde robe bien pensée ça coûte plus cher à l’investissement mais sur la longueur je m’y retrouve et ce n’est pas plus « lourd » niveau budget.

     

     

     

    Et toi ? Connais-tu des marques/boutiques grandes tailles et éthiques ?

     

     

    Pin It

    1 commentaire
  • une maison propre pour bordélique fauché!

    une maison propre pour bordélique fauché!

    Chéri et moi nous avons toujours été qualifiés de "bordéleux", le ménage et le rangement ont toujours été le cadet de nos soucis et ma foi nous ne nous en portions pas si mal! Nous alternions alors les périodes où tout était nickel chrome, à force de beaucoup de rigueur et les périodes où tout était laissé en plan parce qu'on bossait/sortait pas mal et qu'on était crevé.

    Sauf que quand notre petit bonhomme a pointé le bout de son nez il était hors de questions pour les parents attentifs que nous sommes de continuer à vivre ainsi et nous (bon surtout moi en fait, je le confesse) avons décidé de retravailler notre espace pour qu'il soit vivable pour notre progéniture et que le "cadre" soit constant.

    Mais nous étions aussi fauchés comme les blés et attentifs à l'aspect santé de notre démarche (en clair adieu les produits ménagers bourrés de perturbateurs endocriniens et de produits polluants). Nous avons donc commencé par trier et se débarrasser des 2/3 de nos affaires (et donc nous avons grandement limité le désordre) puis nous avons procédés comme suit:

     

    1)Accepter que tout ne soit pas nickel et instaurer un planning de ménage "raisonnable":

    Nous ne vivons pas dans un espace stérile, inutile donc de tout javelliser (y compris dans les toilettes), bien au contraire, perturber les bactéries en les éradiquant risque de produire l'inverse de l'effet escompté donc on se détend. Sans compter que quand on a des journées bien occupées se fixer un planning de ménage raisonnable (comprendre: qu'on peut tenir ad vitam aeternam ) est indispensable si on ne veut pas s'épuiser. Même si ça veut dire que ce n'est pas nickel. 

    Il vaut toujours mieux une maison dans un état raisonnablement propre tout le temps que nickel 5 fois par an et lamentable le reste du temps.

     

    2) le sol: mon meilleur ami c'est le balai! Un peu plus fatiguant à passer que l'aspiro c'est aussi plus écologique et économique puisque nous n'utilisons pas d'électricité, pas de sac à aspirateur et qu'un balais se récupère aisément chez des proches qui seront ravis de s'en débarrasser ou aux encombrants... Pour laver les sols, de l'eau tiède avec éventuellement un peu de vinaigre font amplement l'affaire, la serpillière et le balais brosse se récupérant de la même façon que le balai!

    une maison propre pour bordélique fauché!

    3) les surfaces quotidiennes: tables, plans de travail: une éponge tawashi bricolée soi-même à partir de vieilles chaussettes trouées ou crochetée , utilisée avec un peu d'eau est parfaite pour ces surfaces.

    4)les poussières: l'idéal c'est le chiffon micro fibre qui permet de retirer les poussières sans eau et qui passe à la machine mais si tu n'as pas, une simple serviette ou drap découpé un peu humide fonctionne parfaitement! Et ça marche aussi pour les vitres même si je rajoute du vinaigre blanc...

    5) les toiles d'araignées: j'enroule mon balai avec un long chiffon ou du papier toilette quand je n'ai pas ce qu'il faut et c'est parti!

    6) L'air: une aération régulière permet de faire circuler l'air et retire les mauvaises odeurs bien plus vite que les aérosols polluants.

    7) des choix de fond qui facilitent la vie: c'est peut être ce qui chez nous marche ou en tout cas nous aide le mieux, en effet faire le ménage dans un espace immense et encombré est vite décourageant, nous avons donc fait des réajustements de fond qui nous permettent aujourd'hui de prendre soin de nous et de notre espace avec plaisir. Voici donc ce que ça donne: un espace plus petit (nous avons déménagé dans un appartement bien plus petit), moins d'objets en général (suite aux divers grands tris que j'effectue tous les ans), pas de bibelots (faire les poussières quand tu dois déplacer 15 machins inutiles en porcelaine c'est désespérant) , plus de temps (nous avons fait en sorte de travailler moins/plus près de chez nous), pas de chaussures dedans (pour garder les sols propres ça aide!), des meubles clairs (bon disons que ce n'est pas plus propre mais qu'au moins je vois moins la poussière que sur le meuble télé noir, psychologiquement ça aide.)

     

     

     

    Et toi quelles sont tes astuces écolo/écono pour garder ta maison en état acceptable??

    Pin It

    votre commentaire
  • Education anti-sexiste pour les (tout) petits garçons

     

     

     Voici les chiffres issus de l’ Insee :  les femmes consacrent chaque jour en moyenne 4h01 aux tâches domestiques, contre 2h13 pour les hommes. Un écart d’1h45 par jour ! 

     

    Voilà l’urgence. Je ne te parle même pas des écarts de salaire ni même des violences conjugales.

    Non je vais te parler de la quantité incroyable de copines, maman  comme moi, ou pas d’ailleurs qui ont toutes les peines du monde à partir plus d’une soirée sans que la maison s’écroule, qui enchainent, le boulot, les enfants, les repas et une partie des taches ménagères tout en anticipant le fonctionnement global de la maisonnée (tu sais la fameuse "charge mentale"). Je vais te parler aussi de ces papas, de ces hommes qui perdent leurs moyens quand leur enfant pleure parce qu’ils sont désarmés, qui ne comprennent pas la mauvaise humeur chronique de leur femme et qui ont un malaise dès qu’il faut communiquer une émotion en plus d’une phrase, et qui simplement ne sont pas vraiment heureux.

    Voilà. Les pouvoirs publics ne font que constater qu’il y a un problème et ne mettent rien en place pour que ça change alors que quelques mesures, certes un peu coûteuses, pourraient, comme en Suède concourir à réduire cet écart (congé paternité aussi "long" que celui des femmes, mises en place de lieux d’écoute aux familles, formations pointues des professionnels de l’enfance etc…).

    Cependant nous avons quand même décidés de travailler sur cette question à la maison.

     

    «  Elever une fille est plus dur qu’élever un garçon »

     

    C’est une sorte d’adage populaire, élever des filles c’est plus difficile que d’élever des garçons parce que les risques sont plus immédiats, intimes, personnels. Bref en disant ça on part du principe que le monde est une jungle et que les filles vont devoir apprendre à se « défendre », à « se faire entendre ». L’éducation des filles est donc un défi, en termes de respect de soi, intelligence, relation aux hommes, indépendance etc...

    Mais somme toute ce n’est pas que l’affaire des filles. D’autant que je ne suis pas convaincue que ces messieurs aient à perdre à faire bouger les lignes. Au contraire ! L’enjeu me semble être tout aussi important pour les garçons que pour les filles parce que cela concerne tout le monde filles ET garçons. Femmes ET hommes.

     

    Je suis maman d’un petit garçon de presque 3 ans, face à cette situation qui me concerne au premier plan puisque je suis une femme, je me suis donc demandée ce que je pouvais faire, comment me comporter, quoi proposer à mon  petit garçon pour tenter, à ma manière de l’aider à grandir  en harmonie avec les autres, hommes ET femmes. C’est une question hautement éducative et l’éducation c’est mon truc hé hé hé.

    Je dois être honnête. Mon fils m’a tout appris. C’est en le regardant, en étant à l’écoute de ses besoins, affinités, envies que j’ai élaboré un certain nombre d’outils , de principes qui fonctionnent pour nous.

     

    Je te les livre maintenant parce que je pense qu’ils peuvent peut être t’être utiles :

     

    1) L’exemple….quand  c’est possible : à la maison les taches ménagères sont réparties et nous travaillons à la question de la charge mentale, j’espère que Chouchou sera donc plus à même de rester ouvert à cette question avec ses pairs…

     

    2) Etre à l’écoute des sentiments, besoins des garçons : être un garçon c’est, tout comme une fille ressentir des émotions, sentiments et avoir le droit de les exprimer…

     

    3) Faire participer le petit bonhomme aux taches ménagères : je passe parfois un peu pour une mère tortionnaire mais vivre en collectivité et en famille ne veut pas dire que les enfants doivent se tourner les pouces, bien au contraire !!! Participer, se prendre en charge c’est aussi ne pas attendre de son futur partenaire qu’il prenne en charge pour lui.

     

    4) A bas les jouets/livres sexués !!!  Chouchou a une poupée qu’il adore, il m’a d’ailleurs commandé une garde robe pour le dit bébé que j’ai cousu/crocheté avec lui, il prend grand soin de « bébé », de même il aime particulièrement certains de ses albums anti-sexistes ou les rôles ne sont pas sexués. Il me semble qu’il est important qu’il puisse y avoir une vraie réflexion autour de ces albums et jouets attribués aux petits garçons (et au filles !) quand on choisi un cadeau….

     

    5) Eviter les publicités/ programmes inadaptés sinon en PARLER : les programmes télévisuels de basses qualités ou vieillots sont bourrés de stéréotypes et entre autres de celui là, il me semble qu’il est important de les éviter dans nos choix parentaux et d’en parler si toutefois il « tombe » dessus.

     

    6) Côtoyer des garçons ET des filles : Chouchou a 3 ans il est à l’âge où nous avons encore un fort pouvoir incitatif dans le choix de ses relations, il nous semble important de côtoyer des garçons et des filles tout comme nous le faisons nous aussi !!!

     

     

     

     

    Voilà ce sur quoi nous travaillons à la maison, et toi que mets-tu en place pour éduquer tes enfants dans l’optique d’une ouverture aux autres et au respect des deux sexes ?

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Minimalisme médicamenteux ?

     

     

     Début mars, 23H45 Chouchou se réveille débarque dans mon lit comme il le fait souvent (ben ouai je suis de la tribu des mamans qui cododottent pour rassurer leur marmot ;) )  sauf que là il pleure fort et je tâte la bête….elle est bouillante !

    Température prise il est à 40°. OK je gère : une pipette de doli, baisser le chauffage, déshabiller l’enfant, le rassurer, vérifier qu’il n’a pas mal qulque part (en l’occurrence non si ce n’est mal au crâne mais bon à cette température rien d’anormal)  le rendormir, j’appelle le toubib à la première heure au matin.

    Minimalisme médicamenteux ?

     

    Verdict : une belle otite. Encore.

     

    « -Il s’est plaint ?

    -Ben non

    -Il tousse ?

    -Pas du tout.

    -Ah ben vu la gorge ça va venir. Il est enrhumé ?

    -Ben même pas…

    -Bon je vous fais une ordonnance.

    -OK c’est vous le patron. »

     

    Le toubib est charmant, professionnel,  il a été rapide et efficace jusque là mais le v’là qui se met à énumérer la liste des médocs à prendre 2 ou 3 fois par jours….pas moins de 6 ! dont 2 pas remboursés par la sécu  (ben voyons). Et c’est comme ça chaque fois que Chouchou est malade.

    Concours de circonstances, « Tata Momo »,  jeune médecin dynamique décroissante sur les bords vient déjeuner à la maison timidement je lui demande de bien vouloir éplucher la prescription avec moi et me dire ce qui n’est pas vraiment essentiel ou ce qui n’a pas réellement prouvé son efficacité ou encore ce qui peut être remplacé par des produits que j’ai à la maison.

    Voilà ce que ça donne :

     

    -2 sirops pour la toux (pas remboursés !)  pour un enfant qui ne tousse pas n’est pas vraiment approprié d’autant que l’irritation de la gorge que le toubib a vu à l’examen (et je le répète, il est pro, honnête donc je le crois) peut aisément être soulagé….pas du sucre ! Un bonbon ou du miel 2 fois par jours aurait donc parfaitement fait l’affaire.

     

    -le fameux spray nasal pour dégager le nez d’un enfant pas enrhumé pourrait se justifier mais on aurait pu commencer par me proposer de moucher mon fils  souvent même s’il ne présente pas de rhume apparent et l’inciter également à le faire et à communiquer sur le fait d’avoir le nez bouché. Bref pas vraiment indispensable non plus.

     

    -Quant au doli prescrit pendant 5 jours toutes les 4 heures pour un enfant qui n’a pas mal, il aurait pu être proposé en cas de fièvre ou de douleurs plutôt que de systématiser la prise.

     

    En résumé sur les 6 médocs prescrit pour 1 symptôme (l’otite) seuls 3 étaient vraiment essentiels et 2 seulement nécessitaient impérativement une prise systématique.

     

    En gros, dans l’idée de bien soigner les toubibs ont souvent tendance à « charger » l’ordonnance avec des médicaments parfois utiles mais pas essentiels (et donc pas ou mal remboursés) aisément substituables par des produits/gestes du quotidien  et rares sont les pharmaciens qui laissent vraiment le choix au patient de prendre ou non les médicaments facultatifs ( le plus souvent on vous précise simplement qu’ils ne sont pas remboursés) et comme je suis une bonne maman, je n’ose pas trop ne pas donner à mon fils ce qu’a prescrit « le docteur » alors qu’il suffirait que je fasse fi du regard de travers de la pharmacienne ou du médecin, que je me fasse préciser ce qui est vraiment essentiel et que je ne prenne que ça : pour le patient ça ne change pas grand-chose,  pour le porte monnaie c’est sympa, mon temps passé à trier/ranger/rapporter les médocs usagés sera nettement réduit et le trou de la sécu me dira merci !

     

     

     

     

    Et toi ? Prends-tu souvent des médicaments ? As-tu déjà discuté avec ton médecin des médicaments qu’il prescrit ?

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique